Une étude américaine menée dans les quartiers pauvres de Boston tend à montrer que les gros consommateurs de sodas en tout genre seraient plus propices à adopter un comportement violent que les autres.
Alors qu’ils étudiaient en premier lieu l’obésité des adolescents, les chercheurs ont remarqué une corrélation évidente entre la violence et la consommation excessive de boissons gazeuses, tout comme il existe un lien entre violence et consommation de tabac et d’alcool.
« Ca nous a choqué quand on a vu à quel point l’association entre les deux était évidente » explique David Hemenway, professeur à l’école de santé publique d’Harvard.
Les chiffres sont en effet éloquents. Parmi les adolescents étudiés, l’étude révèle que ceux qui ne consomment pas ou peu de sodas sont 23 % à déclarer posséder une arme, 15% à avoir été violent avec leur copine, et 35% à avoir été violent sur un autre.
Mais les pourcentages décollent parmi ceux qui déclarent boire plus de 14 canettes de sodas par semaine. 43 % d’entre eux disent avoir une arme, 27 % ont déjà été violents envers leur petite amie et 58 % ont déjà agressé quelqu’un.
Au rang des explications, les scientifiques refuse en revanche d’accuser directement les sodas de rendre violent.
La forte consommation de soda serait en revanche un moyen d’ingérer du sucre pour compenser des carences alimentaires.
En effet, ces adolescents issus de quartiers défavorisés ont souvent une alimentation pauvre, or il est prouvé que le manque de glucose ou le déficit en micronutriments peuvent conduire à des comportements violents.
