La reconversion des ex-footballeurs n’est pas toujours facile. Pour un Lizarazu journaliste ou un Laurent Blanc sélectionneur, combien d’autres retraités du football ont du mal à gérer la brutale rupture que constitue l’arrêt d’une carrière professionnelle ?
Pour l’ancien international Tony Vairelles, tout semble aller de mal en pis. Après une fin de carrière passer à étrenner sa nuque longue dans l’anonymat du championnat luxembourgeois, Tony, épaulés de deux de ses frères, de l’un de ses cousins et de son père, décide de racheter le club de Gueugnon en 2009. Il devient le buteur vedette, l’entraîneur et l’actionnaire du club bourguignon.
Mais malgré deux bonnes saisons sur le plan sportif, Tony n’est pas si habile avec une calculatrice qu’avec ses pieds. En 2011 le tribunal du commerce de Mâcon liquide le club et les trente-six employés du Geugnon FC sont licenciés.
Mais tout s’est encore empiré depuis le week-end dernier pour « Tony le Gitan ». Tony et ses frères sont impliqués dans une fusillade ayant éclatée devant une boite de nuit de la banlieue de Nancy. Suite à une bagarre à la batte de baseball, trois videurs ont été blessés par balle par le pétard de l’un des acolytes de Vairelles, probablement l’un de ses frangins.
Les trois agresseurs, visiblement bien éméchés, ont été placés en garde en vue.
Après avoir fusillé les gardiens avec classe pendant des années, voilà une bien triste reconversion pour Tony Vairelles…
