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L’extraordinaire croissance de l’aquaculture

Aquaculture

L’aquaculture est en plein boom et c’est une bonne nouvelle. A l’heure où les océans se dépeuplent de façon inquiétante, les ressources issues de l’élevage sont en passe de fournir la moitié des poissons consommés dans le monde.

Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), dès l’an prochain, un poisson sur deux consommé sera issu de l’aquaculture qui constituera la troisième source en protéine de la planète d’ici 2020 (source Les Echos).

L’aquaculture a grandi extraordinairement rapidement (8% par an depuis 1990), sachant qu’elle était à peine existante il y a seulement vingt ans.

La croissance est particulièrement forte en Asie. En France l’aquaculture est encore sous-développée, puisque la production marine se limite à 7.000 tonnes, contre 900.000 tonnes en Norvège.

Ce développement permet de réduire la pêche industrielle qui épuise les ressources halieutiques, souvent au bénéfice du consommateur. L’aquaculture a par exemple permis au saumon de devenir un met accessible, alors qu’il s’agissait d’un produit de luxe il n’y a encore pas si longtemps.

Bien sûr tout n’est pas parfait. L’aquaculture est quasi-exclusivement détenue par des grands groupes industriels et elle n’arrange pas la situation des petits pêcheurs.

On pourra toujours reprocher aux poissons d’élevage d’être moins savoureux, aux élevages d’être polluant (et cela devra être amélioré) mais à l’heure où des milliers d’espèces de poissons sont menacées et alors que la planète n’arrive pas à nourrir tous ses habitants, est-ce là le principal ?

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La Rédaction