Poursuivi pour travail clandestin, emploi d’un étranger en situation irrégulière, fraude aux allocations familiales à hauteur de 90.000 euros, escroquerie, viol sur son ex-compagne et éventuellement polygamie de fait, Lies Hebbadj et son entourage se sont fait connaitre au moment où l’une des quatre compagnes de l’épicier nantais, Sandrine Mouleres, s’était pris une amende pour port du niquab au volant, avant même l’application de la loi du 11 octobre 2010.
Il faut dire que Lies Hebbadj avait protesté de façon plutôt véhémente, au point de faire craquer Brice Hortefeux, alors ministre de l’intérieur, qui l’avait menacé de le déchoir de sa nationalité française.
Si l’on en croit cette video dans laquelle il explique avec assurance qu’avoir des maîtresses n’est pas interdit par la loi, Lies Hebbadj à l’air d’apprécié les micros les caméras et les avocats.
Mais hier, ce n’était pas l’épicier provocateur mais sa femme et l’une des ses compagnes qui étaient jugées pour port du niquab, le voile intégral, devant l’école de leurs enfants.
Les deux femmes se sont bien présentées au tribunal, mais à nouveau vêtues du voile intégral, en expliquant qu’elles entendaient protester contre la laïcité.
Elles n’ont donc pas pu pénétrer dans l’enceinte du tribunal, et ont été condamnées en leur absence à 140 euros en vertu de la loi du 11 octobre 2010.
Evidemment, comme elles portaient à nouveau le niquab, elles seront ultérieurement jugées pour les mêmes faits.
Lies Hebbadj a accepté le jugement et veut désormais en recourir au tribunal des droits de l’homme : « au tribunal des droits de l’homme, on verra qui est hors la loi » assure-t-il. Mais s’il est effectivement reconnu coupable de viol sur son ex-compagne, pas dit que le tribunal des droits de l’homme lui soit d’une grande utilité …