Le million de franciliens qui empruntent quotidiennement le RER A ont du pousser un ouf de soulagement, à l’occasion de l’inauguration d’une soixantaine de nouvelles rames, lundi dernier.
Les voyageurs de la ligne la plus empruntée d’Europe seront un peu moins serrés, matin et soir, avec la mise en place de ces wagons à double étage d’une grande capacité.
Nicolas Sarkozy souhaite continuer à améliorer la fluidité de la ligne A, l’une des lignes les plus saturées du réseau ferré francilien.
Il a donc fermement invité la RATP, qui gère 85% de la ligne, et la SNCF, qui gère les 15% restant, à collaborer davantage sur la ligne A. Il faut dire son fonctionnement semble aberrant : la ligne est pilotée par deux conducteurs, un pour la portion RAPT, l’autre pour la portion SCNF.
Ce n’est pas le cas sur la ligne B, où un seul et même conducteur peut diriger le train de bout en bout.
Les gérants de la ligne A devrait d’ailleurs s’inspirer la ligne B, qui devrait bientôt être dirigé par un directeur commun à la RATP et à la SNCF, nommé en alternance.