On connaît déjà les prêtres coquins qui n’hésitent pas à briser les interdits de l’église et s’amourache d’une compagne féminine. Cette autre anecdote nous prouve que les prêtres ne sont décidément pas des saints.
A Bethléem, des prêtres arméniens et des prêtres grecs en sont venus aux mains pour une histoire de nettoyage de la basilique de la Nativité.
Les deux groupes de prêtres s’étaient réunis pour nettoyer la basilique suite aux festivités Noël (on ose espérer que l’édifice religieux n’était pas dans le même état qu’une salle des fêtes après le nouvel an, mais cette anecdote nous apprend qu’il faut se méfier des prêtres).
L’opération nettoyage s’est vite envenimée lorsque le prêtre arménien supervisant les opérations a eu l’impression qu’un grec empiétait sur son espace avec son balai. Les hommes d’églises au sang chaud se sont alors agrippés violemment, au point que le différent vire en bagarre générale. Le manche à balais semble avoit été la principale arme des belligérants.
Après avoir être séparés par des policiers palestiniens, les boxeurs de la Nativité ont repris leur ménage comme si de rien n’était. Mais les deux camps n’ont pas su garder leurs distances après le différent, puisque une seconde altercation a éclatée, nécessitant à nouveau l’intervention des forces de l’ordre.
Ce conflit n’est pas le premier du genre. En 2007, dans la même basilique de la Nativité, une autre baston entre religieux grecs et arméniens avait fait sept blessés, dont deux policiers. De vrais hooligans !
Cette incroyable tension régnant à Bethléem s’explique par le statut particulier de l’église de la Nativité, où serait né le Christ. Elle est l’un des rares lieux où cohabitent membres de l’église catholique, de l’église orthodoxe grecque et de l’église arménienne. Une cohabitation qui, on l’a vu, se passe plus ou moins bien, malgré les règles strictes de partage de la basilique.