A Zagreb, en Croatie, un étonnant musée a été fondé en 2010 suite à la rupture entre Drazen Grubisic et Olinka Vistica ; le premier est un artiste, la seconde une cinéaste. La question fondamentale à l’origine de ce musée vous vous l’êtes peut-être posée aussi : que faire des objets liés au souvenir du couple brisé ?
Voilà le principe, le thème, le fond de ce musée : les objets qui, d’une façon ou d’une autre, sont liés à cette rupture et sont donc indésirables mais ne sont pas jetables pour autant. Il est donc possible de les envoyer au musée en question accompagnés d’un petit mot expliquant l’histoire de l’objet et la raison de son envoi ; ils y seront peut-être exposés.
Le musée se compose donc d’objets du monde entier que des particuliers ont envoyé. Ce qui est intéressant c’est qu’à côté des classiques oursons en peluches offerts à la Saint-Valentin, on trouve des objets particulièrement insolites. La preuve que l’amour peut être associé à tout et n’importe quoi et non seulement aux diamants comme veulent nous le faire croire certaines publicités.
Par exemple, on y trouve une hache qui a été utilisée par une berlinoise pour détruire tous les meubles laissés dans son appartement par son ex-compagne. Cette hache est accompagnée d’un petit mot : « Plus la pièce se remplissait de copeaux de meubles, mieux je me sentais ».
On y trouve aussi des objets qu’on n’aurait jamais pu croire pouvoir être associés à une histoire d’amour. Ainsi un ancien combattant a donné une prothèse de jambe ; il était tombé amoureux de sa kinésithérapeute.
« Un musée de l’amour, mais à l’envers » comme aime à l’appeler Drazen Grubisic.