Ils se font appeler les « combattants » et se rebellent contre le pouvoir en place dans leur pays d’origine, le Congo. Ces expatriés tentent de faire entendre la voix de leur compatriote à travers des marches, et autres mouvements de contestation à l’encontre de tous les appuis du pouvoirv(les musiciens, comédiens, pasteurs compris).
Totalement absent des grands médias, leur combat reste méconnu. Pourtant la mobilisation ne concerne pas uniquement les congolais de France mais s’étend à toute la diaspora congolaise. Jeudi 16 février s’est tenue une marche en hommage aux tués chrétiens, martyrs de la démocratie commis le 16 février 1992 par les militaires de Mobutu.
Outre la vive contestation autour de la réélection du président sortant Joseph Kabila jugé illégitime, ces exilés proposent une alternative à leur pays en la personne d’Etienne Tshisekedi.
Aussi ces militants engagent un combat silencieux, dont le but est la libération du Congo (la région du Kivu est toujours occupée par les rebelles rwandais).
Mais la situation n’est certainement pas assez horrible, les morts pas assez suffisants pour réunir la communauté internationale.
La cruauté et la barbarie humaine ne suffisent plus à interpeller nos hauts dirigeants. Il faut parler pourcentage, intérêt, remise.
Ils ne sont malheureusement pas les seuls à mener un combat jugé perdu d’avance, à l’instar de la résistance des habitants de Homs bombardés chaque jour à travers nos écrans télé.
Bachar el-Assad continue de persécuter la population dans la plus grande impunité, soutenu par La Chine et La Russie.
La lutte sera longue mais j’en suis sûre les combattants ne désarmeront pas.