L’idée vient de docteurs américains ; elle consiste à se faire tatouer la maladie ou l’allergie que l’on a afin de faciliter l’intervention des secours en cas d’urgence. Une pratique qui peut vous sauver la vie et que certains docteurs préconisent aux amateurs de tatouages.
Bien entendu, il faut que votre maladie en vaille la peine. Inutile de se faire tatouer que l’on est allergique aux fraises, si ce n’est par humour. Mais lorsque l’on est diabétique, ou que l’on est allergique à la pénicilline par exemple, cette information peut être capitale.
L’idée n’est pas d’inciter au tatouage. On ne demandera à personne de se faire tatouer à vie si elle n’est pas d’accord, il y a bien d’autres moyens d’informer les secours, comme des bracelets ou des pendentifs personnalisés. Mais si vous êtes un adepte du tatouage, pourquoi pas ?
Barb Wagstaff, fondatrice de l’association canadienne Diabetes Advocacy, a remarqué que le tatouage est particulièrement utile « dans les travaux où il est interdit de porter des ornements ».
Une idée qui pourrait bien percer dans le milieu des tatoués.