Le Comité Olympique Britannique conseille aux participants des Jeux Olympiques d’éviter les poignées de mains, afin de réduire les risques de contamination. Les sportifs australiens ont cependant annoncé qu’ils iraient à l’encontre de cette recommandation.
Responsable de la Santé au Comité, le docteur Mc Curdie s’explique : «les plus grandes menaces qui pèsent sur la performance sont la maladie et la blessure. Nous essayons de réduire les risques de maladie et d’augmenter les capacités de résistance: minimiser la contamination par les microbes et être plus robuste si cela se produit quand même. C’est à cela que sert l’hygiène des mains ».
Mais les athlètes australiens ne l’entendent pas de cette oreille. La main de l’amitié, il leur est impossible de ne pas la tendre, l’autre main leur reste au cœur. Voir les propos de Mike Tancred, porte-parole de la délégation sportive australienne : « Les athlètes australiens ont toujours tendu la main de l’amitié, et nous le ferons à Londres. Pour nous, ne pas serrer la main est une cause d’embarras. C’est comme ça en Australie ».
Risque fou ? Inconscience extrême chez ces aimables chasseurs de kangourous ? Que nenni. On ne les y prendra pas, ces messieurs, à choper de la maladie. Et le retour de leur gentillesse ne leur reviendra pas dans le métabolisme comme un boomerang karmateux et punisseur, pour les gripper ; ils en sont certains.
Tancred d’ajouter, très subtilement – c’est véritablement là le conflit de deux théories expérimentales de l’hygiène poussée jusqu’à son paroxysme : « Notre médecin conseille aux athlètes de se laver régulièrement les mains, mais pas d’éviter les poignées de mains », avant d’en rajouter une couche, postulant tout-à-fait audacieusement que les contaminations les plus répandues proviendraient principalement des balustrades et autres rampes d’escalier.
Une incroyable polémique avant même que le commencement des Jeux !
