Le moteur de recherche le plus utilisé au monde a prévu une mise à jour majeure de ses algorithme qui risque de ne pas plaire aux éditeurs web. Le moteur de recherche devrait répondre directement aux question et ne plus envoyer les utilisateurs sur les sites.
Ce système est déjà en place pour divers domaines comme la météo, la bourse, les formules mathématiques… si vous tapez « météo paris » sur Google vous obtenez directement les prévisions sur la page de Google sans avoir à cliquer sur un lien.
Forcément, cela fait du trafic en moins sur les sites. Sauf que désormais, ce seront beaucoup plus de requêtes qui ne donneront pas lieu à du trafic. Un exemple : la requête « Quelle est la capitale du Wisconsin ? » donne aujourd’hui en premier résultat la page Wikipédia sur le Wisconsin où se trouve la réponse ; en 2013 le premier résultat sera directement quelque chose comme « Capitale du Wisconsin : Madison ».
Certes, ce sera plus pratique pour les utilisateurs, mais la nouvelle ne plaît pas aux créateurs de contenu web qui devraient voir le trafic baisser de 10 à 20%. Le nouvel algorithme de la marque de Mountain View n’est pas une nouveauté dans le monde d’internet ; c’est la position dominante de Google qui pose problème.
Il existe en effet déjà des moteurs de recherche qui proposent ce genre de service. C’est le cas, par exemple, du moteur Wolfram Alpha, et de tous les autres moteurs de recherche de type sémantique. Mais ils sont extrêmement moins utilisés que Google et n’influent pas sur le trafic mondial.
Google, qui est déjà sous le coup de procédures judiciaires pour abus de position dominante, risque d’avoir quelques soucis, notamment à causes des implications indirectes d’un tel changement radical. Les créateurs de sites pourraient se voir obligés de changer leur manière de référencer leur site pour être en bonne position dans les résultats de Google.