Les enfants français sont exposés à des valeurs de polluants supérieures aux valeurs de l’OMS d’après une étude menée par l’INSERM, ce qui accroît le risque d’asthme et de rhinite.
L’étude a été menée sur 6 villes françaises, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Marseille, Strasbourg et Reims, soit un échantillon de 401 classes réparties entre 108 écoles primaires.
Les tests ont été menés sur 6.590 enfants en primaire afin d’évaluer leur exposition à des polluants dangereux comme les particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres ou encore le dioxyde d’azote et le formaldéhyde qui proviennent essentiellement des pots d’échappements des voitures et du trafic urbain.
Trois enfants sur dix ont été décrétés exposés à des valeurs au-dessus des valeurs « guides » de l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé.
« La mauvaise qualité de l’air intérieur pourrait à terme détériorer la santé allergique et respiratoire des enfants, qui passent en moyenne 8h par jour à l’école. Il est donc important de maintenir une bonne qualité de l’air en classe. Cela permettrait de limiter les risques de développer les signes cliniques des rhinites et de l’asthme. Cette action doit être accompagnée par une surveillance stricte de l’exposition des enfants aux polluants à la maison et à l’extérieur », concluent les principaux auteurs de l’étude.
Les tests cliniques ont montré le lien entre la forte exposition à ces polluants et le risque d’asthme ou de rhinite.