La MPAA viserait 5 autres sites de téléchargement de la même manière qu’elle a visé Megaupload en début d’année. Depositfiles, FileServe, MediaFire, Putlocker et Wupload seraient dans le collimateur du syndicat professionnel du film.
Vendredi, lors d’une conférence, le responsable de la protection des contenues de Paramount Pictures a confirmé que les studios continuaient de lancer des procédures judiciaires contre ce type de sites.
Le but avoué est de mettre un terme au trafic de fichiers illégaux par la force, en profitant notamment de la fermeture de Megaupload et du passage des fichiers incriminés sur les autres plate-formes disponibles qui est en train de se faire en ce moment.
Les gérants et fondateurs des sites se défendent « Mediafire n’est pas géré par une bande de hors-la-loi », écrit le PDG de Mediafire. « Nous n’imposons pas des limites artificielles au téléchargement pour inciter les utilisateurs à souscrire un abonnement payant, et nous ne rémunérons pas les utilisateurs qui chargent des contenus. (…) Mediafire collabore pleinement avec la MPAA, la RIAA et d’autres organisations qui luttent contre la distribution illégale de contenus protégés. »
En France, Nicolas Sarkozy a déjà annoncé vouloir continuer la lutte contre le téléchargement illégal en couplant la réponse graduée de Hadopi avec « une lutte tous azimuts contre les sites illégaux installés dans les « paradis numériques » »
En Allemagne, au contraire, Rapidshare avait eu gain de cause il y a peu : le service a été jugé légal et ne nécessitant pas de contrôle à priori des fichiers. Rapidshare s’est vu imposer un contrôle des liens externes menant à leurs fichiers.