Depuis l’annonce de sa candidature, Nicolas Sarkozy veut égaliser son adversaire socialiste dans les sondages, puis conforter son avance jusqu’au premier tour. Dans la campagne présidentielle, cette stratégie se traduit par un investissement du terrain partout en France.
L’UMP s’est fixé un objectif : il faut capter un million de voix, soit le nombre de bulletins qui feront la différence pour la victoire à la présidentielle. D’où un investissement du terrain par les militants et les équipes du parti présidentiel.
« Une campagne, c’est une histoire qu’on raconte aux Français, il y a une dynamique », indique Nicolas Sarlozy qui, depuis sa candidature, s’active à sillonner la France à la rencontre des électeurs dans le cadre d’une campagne de proximité.
Mais cette campagne n’est pas celle d’un seul homme. « Nous avons besoin de chacun d’entre vous pour réélire Nicolas Sarkozy », prévenait Jean-François Copé le 15 février dernier, jour de l’annonce de candidature de Nicolas Sarkozy. Parlementaires, élus de la majorité et militants sont appelés à investir le terrain pour partir à la conquête des voix. Partout en France, l’UMP s’est lancée dans une campagne de terrain décentralisée.
Cette campagne de terrain cible les villes où se concentrent des bastions traditionnels de la gauche. En Gironde par exemple, le député Jean-Paul Garraud va à la rencontre des habitants des villes de sa circonscription chaque jour de marché. Dans la 3ème circonscription de Moselle, la députée UMP Marie-Jo Zimmermann part à la rencontre des électeurs. À Tours, c’est Guillaume Peltier qui mène campagne. Porte-parole thématique de Nicolas Sarkozy et candidat aux élections législatives à Tours, Guillaume Peltier incarne la jeune garde de l’UMP.