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Asie centrale : le Kazakhstan se réveille

Kazakhstan

Encore peu connu, comme l’environnement régional dans lequel il s’intègre, le Kazakhstan reste pourtant une puissance régionale à très fort potentiel. Plus de 20 ans après son indépendance, cette puissance régionale joue la carte de l’Asie centrale pour en faire un pont entre l’Orient et l’Occident.

Cette stratégie s’illustre par l’activisme diplomatique du Kazakhstan, preuve que la construction d’une puissance passe par l’investissement dans les organisations internationales afin d’y obtenir visibilité et reconnaissance. Avec les Nations unies, le Kazakhstan a notamment fait passer une stratégie écologique baptisée « Green Bridge ».

L’activisme diplomatique du Kazakhstan s’est également illustré par sa présidence de l’Organisation de la Sécurité et de la Coopération en Europe (OSCE). La diplomatie kazakhstanaise a notamment fait adopter sa « déclaration commémorative d’Astana : vers une communauté de sécurité », un texte fondateur qui a introduit le concept de « communauté euro-atlantique et euro-asiatique de sécurité ».

Pour le Kazakhstan, il s’agit d’opportunités diplomatiques fortes. Et pour le monde, un acte fondateur en faveur des puissances émergentes.

 Se donner une visibilité internationale en misant sur la diplomatie publique, c’est le défi que doivent relever ces puissances émergentes. C’est dans ce contexte que Felix Marquardt a lancé les « Emerging Times Dinners » afin de mieux faire connaître ces puissances qui marqueront l’économie et la politique internationale dans les prochaines années.

Déjà fondateur des « Atlantic Dinners » qui lui permettent de convier autour d’une personnalité d’envergure internationale un public attaché à l’atlantisme, Felix Marquardt rejette la rigidité des réseaux français au profit de la mixité. « Quand on enlève les rosettes, les X, les énarques, les francs-maçons et les Ponts, il reste deux personnes dans la salle », note Felix Marquardt. C’est la raison pour laquelle la formule des dîners va s’internationaler et s’exporter à l’étranger : Istanbul, Tokyo, Djakarta, New Delhi ou São Paulo.

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La Rédaction