Une étude suédoise aurait montré que le fait de se voir diagnostiquer un cancer augmenterait les risques de suicide et de crise cardiaque chez les patients. Une étude menée sur plus de 6 millions de suédois et publiée dans le New England Journal of Medicine.
Plus de 500.000 des personnes suivies ont été diagnostiquées avec un cancer durant la phase d’observation, ce qui a permis de déceler cette découverte alarmante.
« De précédentes études ont montré que les malades du cancer ont un risque plus élevé de suicide et de maladies cardiovasculaires, ce qui était jusqu’à présent principalement considéré comme relevant du stress (…) et des traitements souvent physiquement très difficiles », indique l’institut Karolinska
« De nouvelles données sur des patients souffrants de cancer de la prostate indiquent toutefois que l’annonce du diagnostic pourrait en soi être associé à une nette augmentation des maladies et décès liés au stress ».
Le risque est plus élevé chez les patients auxquelles on a diagnostiqué un cancer difficile à soigner comme le cancer des poumons ou du pancréas.
« Seule une petite proportion des patients se sont suicidés immédiatement après le diagnostic. Mais le risque de suicide durant la première semaine suivant le diagnostic était 12 fois plus élevé que chez les personnes n’ayant pas le cancer », selon les chercheurs.
« De la même façon, le risque de décès par maladie cardio-vasculaire était six fois plus élevé durant la première semaine et trois fois plus élevé durant le premier mois suivant le diagnostic », poursuit l’Institut.
La diminution des risques au fur et à mesure du temps semble signifier que c’est le diagnostic lui-même qui est la cause de l’augmentation de suicides et crises cardiaques et non la souffrance physique ou morale que cette maladie cause.