En Israël, quelques 1.200 détenus ont décidé de commencer une grève de la faim illimitée, tandis qu’ils étaient presque 3.500 à avoir refusé de s’alimenter aujourd’hui, Journée des Prisonniers. Les détenus protestent contre des mesures de détention administratives qui permet aux autorités israéliennes de garder les détenus dans procès et sans limitation de durée.
Mais ce sont aussi des conditions « humiliantes » de détention qui sont dénoncées par les prisonniers palestiniens. 10 prisonniers avaient déjà entamé cette grève de la faim il y a une dizaine de jours et deux ont été hospitalisés.
Fouilles nocturnes dans les cellules, fouilles au corps de leur familles pendant les visites… ce sont autant de mesures qui sont dénoncées.
La Journée des prisonniers de cette année est survenue à la date prévue pour la libération de Khader Adnane, militant du Jihad Islamique, qui avait fait une grève de la faim de 66 jours pour dénoncer sa détention administrative durant 4 mois.
Les dirigeants de ce mouvement de grève ont annoncé, dans une lettre sortie cladestinement, être prêts à « mourir en martyrs jusqu’à l’obtention de nos droits et la fin de la politique d’isolement cellulaire ».
Israël détient 4.699 Palestiniens dans ses prisons, 319 d’entre eux sont en « détention administrative ».