Un jeune sapeur-pompier de Paris a porté plainte, dimanche, pour viol. Les faits auraient été commis dans un car qui ramenait une équipe sportive des pompiers de Paris de la province à la capitale.
Le viol serait le résultat d’une séance de bizutage qui aurait mal tourné. Un viol commis sous le regard de ses collègues.
Une enquête a été ouverte dans le cadre de cette affaire jugée très grave. La section de recherches de la gendarmerie de Paris a été saisie par le parquet.
« Les faits évoqués sont particulièrement graves », le commandement de la brigade « entend faire toute la lumière sur cette affaire », a de son côté déclaré le lieutenant-colonel Pascal Le Testu, porte-parole de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP).
« Deux enquêtes sont en cours: une enquête de commandement interne et une enquête diligentée par l’autorité judiciaire, à laquelle nous collaborons totalement ». « Bien évidement, le commandement de la brigade tirera toutes les conclusions des résultats de ces enquêtes sur le plan disciplinaire voire statutaire, sans préjuger des éventuelles poursuites pénales. »
Dans le bus qui les ramenait de Colmar à la capitale, le jeune sapeur pompier qui a porté plainte aurait été victime d’une séance de bizutage sévère. Des jeunes militaires auraient commencé à le pincer et le mordre au niveau du postérieur, a-t-il rapporté.
Enfin, le viol aurait été commis à plusieurs reprises sous le regard d’un officier qui ne serait pas intervenu pour arrêter la chose. Le jeune aurait été plaqué au sol par divers collègues et aurait été sodomisé.
« Si ces faits étaient avérés, ils sont totalement inacceptables et contraires aux valeurs des sapeurs-pompiers de Paris qui sont la générosité, le dévouement et l’altruisme », a encore déclaré le porte-parole de la BSPP. « Tous ceux qui auraient pu porter atteinte à ces valeurs, à notre déontologie et à notre code d’honneur devront en répondre »