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DSK : une enquête pour « viol en réunion » ouverte

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Dominique Strauss-Khan n’est pas encore sorti d’affaire. Loin de là. Une nouvelle enquête a été ouverte par le parquet de Lille pour « viol en réunion ». Les faits se seraient déroulés lors d’une réunion à Washington.

Marion, la jeune femme qui aurait été violée, n’a pas porté plainte mais le procureur de la République de Lille, Frédéric Fèvre, n’a pas laissé l’eau couler.

Ce sont les juges qui instruisent l’affaire du Carlton, dans laquelle DSK est accusé de viol par Nafissatou Diallo, qui ont dénoncé les faits qui se seraient déroulés lors d’une réunion tenue par DSK dans le cadre de sa nomination à la tête du FMI.

« Si je n’avais pas été présente pour mon activité d’escort, ça ne me serait pas arrivée » a déclaré la jeune Marion. Mais les accusations graves à la charge de DSK ont été suffisantes pour ouvrir l’enquête.

David Roquet, ancien responsable d’une filiale d’Eiffage dans le Nord est aussi impliqué dans l’affaire et est directement vidé par cette enquête préliminaire.

« Il s’agit d’un traitement judiciaire tout à fait classique dès lors qu’il y a des accusations graves et contradictoires. Seules des investigations approfondies permettront de déterminer si l’infraction est constituée ou pas », prévient le procureur.

La soirée incriminée aurait eu lieu le 16 décembre 2010 à l’hôtel W près de la Maison Blanche. Il y aurait eu Fabrice Paszkowski grand organisateur des soirées de DSK, David Roquet l’entrepreneur de travaux publics, le commissaire Jean-Christophe Lagarde et leurs accompagnatrices belges, Estelle et Marion.

Lors de la soirée Marion, escort-girl, aurait eu une relation sexuelle classique avec DSK. Mais ce dernier aurait voulu un deuxième « service » que la jeune fille aurait refusé. Mais Dominique Strauss-Khan l’aurait obligée :

« J’ai continué à dire que je ne voulais pas. (…) Je n’ai pas hurlé, mais je l’ai dit clairement (…) à plusieurs reprises à haute voix (…). J’ai essayé de me dérober (…) mais Dominique Strauss-Kahn m’a retenu avec son poids. »

DSK, de son côté, aurait nié toute contrainte : « Il n’y a eu aucun rapport brutal, aucune vision dégradée de la femme et aucune violence » a-t-il toujours soutenu auprès des juges et des policiers.

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La Rédaction