Les buzz !

Ségolène Royal, battue à La Rochelle ?

olivier-falorni-dissident-socialiste-oppose-a-segolene-royal-l-accuse-de-faire-preuve-de-clienteli

Malmenée dans sa campagne pour les législatives à La Rochelle, l’ex-candidate à la présidentielle de 2007 serait battue au second tour par à son rival socialiste Olivier Falorni.

D’après un sondage Ifop, Ségolène Royale n’obtiendrait donc que 42% des suffrages au second tour des élections législatives ce dimanche. Face à elle, un dissident du PS, Olivier Falorni, qui recueillerait près de 58% des voix. Ce duel fratricide joue en la défaveur de Royale pour trois raisons.

D’une part, ce score s’explique par le report massif des voix des sympathisants UMP vers Falorni. Le « tout sauf Ségolène » fait des adeptes apparemment.

D’autre part, Olivier Falorni est un élu local, conseiller régional, ex-premier secrétaire fédéral du PS, qui connaît bien la région et la ville de La Rochelle. Ségolène Royale est elle, parachutée, dans le pays et se doit d’être élue pour briguer le perchoir de l’assemblée. Il refuse pour l’instant de se retirer du second tour. Quoi qu’il en soit, Falorni déteste Royale et il a claqué la porte du PS, pourquoi cèderait-il sa place ?

Enfin, LE tweet de Valérie Trierweiler, le tweet dont tout le monde parle et qui a entraîné le PS dans la tempête : « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé ». Aïe. La première gaffe de France ?

Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour la Ségolène. Et selon le sondage Ifop-Fiducial pour France Bleu La Rochelle, Sud Ouest et France 3 Poitou-Charentes, la candidate PS est donnée perdante dans la première circonscription de La Rochelle. Le sondage ayant été réalisé entre lundi et mardi soir, soit pendant le tweet de Trierweiler, « Environ un tiers de l’échantillon a été exposé à l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler, dont l’impact reste difficile à mesurer » souligne le directeur général adjoint de l’Ifop, Frédéric Dabi.

« Lors de notre dernier sondage, avant le premier tour, Ségolène Royal était donnée gagnante de justesse avec 51% des intentions de vote » poursuit M. Dabi. Or, à ce stade là, les électeurs de l’UMP ne s’imaginaient pas un duel socialiste au second tour, ni même une bourde incroyable de la première « compagne » de France.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 84% des voix de la candidate UMP se reportent sur le candidat dissident. Côté Hollande, seulement 57% ont choisi de voter pour elle (42% pour son rival).

Exclu du PS pour avoir refusé de céder sa place, Falorni reste fermement opposé à un quelconque retrait de sa candidature pour le second tour, malgré les appels lancés par Solferino.

Selon lui, le message des habitants de La Rochelle est manifeste « ils veulent d’un député ancré sur son territoire, pas d’une candidature parachutée et imposée ». Réponse dimanche soir.

A propos de l'auteur

La Rédaction