Le dernier film de Sacha Baron Cohen, qui sortira au cinéma le 30 juin prochain, avait déjà fait l’objet de scandales divers, que ce soit sur la Croisette ou lors de la cérémonie des Oscars. L’humour excessif de Cohen lui a, encore, apporté quelques ennuis.
Après le subversif « Borat » et le très osé « Brüno », Cohen est sous le feu des critiques avec « Le Dictateur ».
Dépeindre un dictateur fou et excessif en cette période de crise est digne d’un génie mais aussi d’un subversif. Sacha Baron Cohen est sans doute les deux. Et il l’assume. Mais certains pays assument moins son humour.
La satire a toujours été l’arme de Cohen, depuis Ali G, et « Le Dictateur » en est plus que rempli. On prévoit un véritable délice et un grand fou rire dans les salles fin juin. Mais certains pays n’auront pas cette chance.
Le premier pays à avoir banni le film de ses salles a été le Tadjikistan. Une mesure imitée par d’autres : Biélorussie, Malaisie, Turkménistan. Les régimes autoritaires auraient-ils peur de Cohen ?
Les gens, en tout cas, il semblerait que oui car, comme il le confie :
« Un tas de personnes m’ont couru après avec des pierres et ma voiture était partie, donc je me suis retrouvé à courir pour me sauver, et j’ai fini en me cachant dans un magasin de baignoire », a confié l’acteur, évoquant sa venue à Jérusalem.
Il faut dire aussi que Sacha Baron Cohen, quand il s’agit de jouer un rôle, il le joue jusqu’au bout. En espérant qu’il ne tourne jamais un film sur un cannibale ou un tueur en série…