La revue médicale The Lancet a publié une étude qui montrerait un lien entre l’insuffisance rénale chronique et le risque d’infarctus. Les risques d’infarctus pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale chronique seraient quasiment identiques à celui des personnes ayant déjà souffert d’infarctus.
L’étude a pris en compte les arrivées à l’hôpital des personnes ayant eu un infarctus durant les deux dernières années au Canada.
1,3 millions de personnes ont été admises dans des hôpitaux canadiens pour un infarctus, les causes ayant été diverses. Parmi les plus connues il y a, bien évidémment, les personnes ayant déjà souffert d’un infarctus et les diabétiques.
Mais il semblerait que les personnes souffrant d’IRC (Insuffisance Rénale Chronique) ne soient pas à l’abri de l’infarctus du myocarde. Ce facteur de risque vient donc s’ajouter à ceux déjà connus.
Les personnes ayant été admises pour un infarctus et souffrant d’IRC sont, cependant, moins susceptibles de s’en sortir. Le tuax de mortalité est beaucoup plus important chez les personnes souffrant d’IRC que chez les autres personnes à risque.
« Nos recherches suggèrent fortement qu’on peut considérer l’insuffisance rénale chronique comme un risque similaire à celui d’un premier infarctus » selon le Docteur Marcello Tonelli, de l’université d’Alberta, qui a dirigé cette étude.
Si l’IRC était reconnue comme un facteur de risque, cela pourrait permettre aux personnes en souffrant d’obtenir des statines, un médicament qui est utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang et donc prévenir les infarctus.
L’étude, de forte ampleur, a été louée par divers médecins qui, toutefois, mettent en garde sur les résultats. De plus profondes analyses devront être faites afin de prendre en compte, par exemple, les traitements suivis par les patients.
La découverte permet de mettre l’accent sur la prévention et d’informer les personnes souffrant d’IRC du risque accru auquel elles sont exposées.
