La cour d’assises de la Charente-Maritime sera chargée, cette fin de semaine, de juger une affaire particulièrement sordide qui inclut des viols incestueux et de la pédophilie de la part d’une transsexuelle.
Julie, ou Patrick au moment des faits, aurait commis durant plusieurs années des abus envers sa fille que nous allons appeler Léa.
Les faits auraient duré durant plus de 10 ans, entre 1992 et 2005. Julie, qui s’appelait alors encore Patrick, aurait abusé de sa fille Léa avec sa compagne, Marie-Carmen.
C’est en 1992 que tout commence. Léa n’a que 10 ans quand son père et sa mère lui demandent de filmer leurs ébats. Puis, au fur et à mesure, la petite prend part aux jeux sexuels de ses parents.
Tantôt en couple, tantôt seulement avec son père, la petite est abusée durant de longues années. Un certain Roger, photographe, aurait même été contacté grâce au Minitel rose pour organiser des séances photos durant lesquelles la petite était violée et filmée.
Mais le père, Patrick, et sa fille auraient eu une relation incestueuse qui allait au-delà du viol. Ils auraient même vécu comme un couple. En 2002, Léa tombe enceinte et donne naissance à un garçon.
En 2007, soit près de 15 ans après le début des violences, elle prend son courage à deux mains et porte plainte contre ses parents et contre son père duquel elle semblait vraiment amoureuse.
Patrick a, entre temps, changé de sexe et s’appelle désormais Julie. Selon les enquêteurs, il a avoué être alcoolisé depuis ses 14 ans et avoir lui-même été victime de relation incestueuses avec son père jusqu’à ses 12 ans.
