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La maison de retraite des tortures et sévices

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A Elvesberg, en Allemagne, un petit village proche de Sarrebruck et donc proche de la frontière française, il y a une petite maison de retraite dans un havre de paix. Le petit village d’à peine huit mille habitants a été choqué en découvrant ce qui se passait entre ces murs.

Avec des noms de services comme « Champ de Fleurs » et « Firmament », qui aurait pu croire que cet endroit était digne d’un film d’horreur ?

C’est dans le service « Rayon de soleil » que cette histoire sombre s’est déroulée. Elle a comme personnages principaux deux jeunes recrues de la maison de retraite, Daniel R, 35 ans et Michael R, 25 ans.

Ils sont désormais poursuivis pour coups et blessures ayant entraîné la mort, mais ce ne sont pas les seules sévices qu’ils auraient commis.

Michael aurait régulièrement coupé un des pensionnaires avec la lame du rasoir car il était trop agité. Et pour en punir un autre, il avait trouvé un jeu des plus sadiques : couper l’assistance respiratoire et demander « qu’est-ce que ça fait quand on ne peut plus respirer ? ».

Daniel aurait, lui, causé deux morts. Une à cause d’une dose trop massive de morphine et une autre à cause d’une opération sans anesthésie par lui pratiquée alors qu’il n’avait aucune habilitation pour la faire.

Sans compter diverses humiliations comme avoir mis une moustache de Hitler à un des pensionnaires lors des fêtes de Noël pour ensuite le prendre en photo et envoyer la photo à leurs collègues.

Face aux critiques qu’il a du subir après ce scandale, le patron de l’AWO, l’association qui dirige cette maison de retraite, Paul Quirin, s’est excusé et a justifié l’embauche de ces deux « psychopathes », selon ses termes, par le manque de personnel disponible dans ce milieu.

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La Rédaction