Robert de Niro, la star du cinéma américain, s’est rendu au New York Forum Africa, à Libreville, pour soutenir le cinéma africain.
Le New York Forum Africa présentait sa première édition début juin, à Libreville, au Gabon.
Ce rassemblement crée par le « Global Influencer », Richard Attias, qui avait déjà organisé le Forum de Davos, a pour but de réunir les experts du monde entier, afin qu’ils réfléchissent à des solutions concrètes pour booster la croissance africaine.
Invité à s’exprimer sur le cinéma et l’Afrique, Robert De Niro a défendu le potentiel de l’industrie cinématographie africaine. Il a donné des pistes pour qu’elle puisse se développer.
Selon lui, le point le plus important est l’attractivité pour les investissements. L’Afrique doit pouvoir donner des garanties aux potentiels investisseurs. « Il faut montrer que tout cela va durer, que tout n’aura pas disparu dans deux ans », explique le comédien convaincu que les producteurs et les réalisateurs pourraient être intéressés par les atouts de l’Afrique.
« On peut recréer des décors, notamment pour les scènes en intérieur car c’est beaucoup plus difficile pour les extérieurs », précise-t-il pour démontrer qu’un film dont l’action se déroule aux États-Unis peut être filmé n’importe où, avec des coûts inférieurs.
Robert De Niro estime enfin que l’industrie cinématographique africaine doit prendre son temps, avancer lentement et apprendre de ses erreurs. « Il faut faire ça par étapes, voir ce qui a été fait au bout de 5 ans, puis au bout de 10 ans », conclue-t-il.
