Le simple principe qu’un avocat nommé d’office doive se retrouver à défendre un pédophile dont la culpabilité ne semble pas faire de doutes n’est pas discutable. Mais on peut comprendre que celui-ci n’ait pas forcément envie de trouver une défense béton pour son client.
La défense de Randy Jerome Podzol, cependant, a battu des records.
Randy Jerome Podzol, 68 ans, a été entendu dans une affaire de viol sur deux mineurs de 10 ans qui s’avèrent être les enfants de son ex-compagne. Un viol, qui plus est, qui a été filmé par Randy lui-même.
Sa défense n’a sans doute pas aidé la cour à réduire sa peine. Bien au contraire puisqu’elle était à la limite de l’offense. Voici les 4 pires arguments qu’un pédophile ait pu donner pour sa défense.
En quatrième position : « c’était son premier crime ».
Eh oui, Randy Podzol n’est pas un récidiviste alors, messieurs les juges, soyez cléments. Même si son crime a été de droguer et violer deux enfants de moins de dix ans et de se filmer durant l’acte, il faut faire preuve d’indulgence…
Dernière marche du podium pour : « c’est un accro au sexe ».
A la limite, cet argument pourrait presque tenir. Si ce n’est que cet ancien alcoolique est tombé dans la dépendance au sexe et à la pornographie enfantine, période de sa vie qu’il considère « mauvaise ». Mauvaise, c’est le terme… une autre vidéo le montre en train d’abuser de son ex-compagne inconsciente. Cette dernière est d’ailleurs décédée d’une overdose en 2006.
Médaille d’argent pour : « N’a-t-il pas déjà été assez puni par la vie ? »
D’accord, on ne souhaiterait à personne de voir sa compagne décéder d’une overdose et son fils dans un échange de tirs avec la police. Mais de là à en faire une punition « d’un autre genre » pour ses crimes…
Le grand gagnant : « ça compte pas, les enfants étaient inconscients »
Voyons… les enfants n’ont pas été blessés puisqu’ils étaient drogués. Du coup, ils n’en savent rien. Donc c’est pas si grave non ? Ah, et c’est pas grave non plus que, selon les enquêteurs, Podzol était l’utilisateur internet qui échangeait le plus de fichiers pédopornographiques de tout l’état ?
Grâce à cette défense en béton il a obtenu ce qu’il (ne) voulait (pas) : le maximum de la peine prévue pour ses crimes, à savoir 30 ans de prison.