Un rapport publié à la suite des défauts constatés dans une centrale nucléaire belge montre que la France n’est pas sujette aux mêmes problèmes. Le député Vert Denis Baupin avait demandé un état des lieux à la ministre de l’écologie, Delphine Batho.
La semaine dernière, on apprenait que l’Agence de contrôle nucléaire belge (AFCN) avait exigé l’arrêt d’un réacteur de la centrale nucléaire de Doel après la découverte de « potentielles fissures » sur la cuve.
Dans une question à l’Assemblée nationale, le député EELV, Denis Baupin, a alors interpellé la ministre de l’écologie sur cette affaire, demandant si la France ne courait pas les mêmes risques que la Belgique. « Même si elles n’ont pas le même constructeur, les centrales françaises ne sont en effet pas épargnées par le même type de risque », a-t-il déclaré.
En réponse aux inquiétudes, la ministre a alors « immédiatement interrogé » l’organisme chargé de surveiller l’industrie nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à ce sujet.
Le 11 aout, l’ASN a répondu à la ministre par une note qui précise que « Les contrôles réalisés sur les réacteurs français n’ont à ce jour pas mis en évidence de défauts de cette nature ».
Delphine Batho a aussitôt communiqué le rapport à l’AFP, précisant que « la sûreté nucléaire n’est pas une option mais un impératif absolu et que la France attache la plus grande importance au suivi et au contrôle régulier de ses installations nucléaires, dont les résultats sont rendus publics en toute transparence ».