En 2003, Rock en Seine débarque en Île-de-France et tente de s’imposer comme la référence en matière de festival pop-rock. Un pari fou, mais un pari réussi. Car cette année, l’événement fête ses dix ans ! Et avec un record de participation l’an dernier établi à 108.000 festivaliers, Rock en Seine n’est pas prêt de fermer boutique.
Déjà pour sa création en 2003, le festival voit grand : Massive Attack, PJ Harvey et Beck. 6,5 millions d’euros comme budget, trois journées, quatre scènes, 108.000 festivaliers : Rock en Seine qui avait posé ses caissons dans les Hauts-de-Seine dix ans plus tôt, s’est fait un nom parmi les grands festivals français et mondiaux. Et contrairement à ce que beaucoup de gens pensaient, le festival a bien fait de se lancer fin août, pour devenir soit le dernier événement musical de l’été ou le premier de la rentrée, pour les professionnels.
Mais les organisateurs avouent cependant se faire parfois un peu peur. « A trois jours de la première édition, nous n’avions vendu que la moitié des billets nécessaires pour amortir, se souvient François Missonnier, le directeur. Finalement, on a accueilli 20 000 personnes. Beaucoup de gens achètent leur billet au dernier moment, une fois rentrés de vacances. »
Cette année, malgré des fréquentations en baisse dans d’autres festivals, Rock en Seine devrait afficher complet avec plus de 100.000 mélomanes.
Le programme du Festival ce week-end : Placebo, The Black Keys, Green Day, Bloc Party, Dionysos, Billy Talent, C2C, Beach House, Little Dragon, Grimes, Noel Gallagher’s high flying birds, etc.
