La liberté d’expression est un droit plus que sacré en Amérique. Inscrit dans la Constitution des Etats-Unis, il est intouchable et inaliénable. Et parfois cela est un prétexte pour aller peut-être un peu trop loin.
En Amérique, comme en Europe d’ailleurs, n’importe qui peut louer un panneau pour y faire écrire ce qu’il veut. Mais si en Europe cela se fait très rarement, en Amérique c’est un usage plutôt commun.
Voilà qu’à Hanson dans le Massachussets, une petite entreprise de trucs et bidules pour motards frôle l’infamie et défraie la chronique après la mise en place de panneaux délibérément insultants envers l’actuel président.
Et le débat a déjà éclaté : liberté d’expression ou insulte gratuite ?
Il faut dire que les panneaux ne sont pas vraiment du style « politiquement correct » :
« Quelque part au Kenya, un idiot manque à son village » annonce le premier panneau
Et le second n’est pas vraiment mieux :
« Merci Obama, tu as claqué l’argent de mon déjeuner, mes allocs, mon héritage, 35 ans de mon salaire et ma retraite aussi. Espèce de Con ! »
Le troisième semble plus léger :
« La banqueroute des USA. Oui, nous le pouvons ! »
Des panneaux de soutien à Mitt Romney qui ne lui font pas vraiment une belle publicité et ne montrent pas une belle facette de son électorat.