Les buzz !

Ah ! Charlie, quel buzz ! Les politiciens n’arrêtent pas

charlie

De l’imbécilité provocatrice presque anecdotique, à la poudrière entre les civilisations, en passant par la défense de la liberté d’expression, Charlie Hebdo soulève moult réactions et divise la sphère politique.

Bilan sur les avis divergents des hommes politiques.

Décidemment, on n’arrête pas. Quoi de mieux que de discuter des couvertures des quotidiens français. Après l’affaire Arnault en une de Libé, c’est au tour de Charlie. Il faut bien reconnaître que de la part des politiciens, ces querelles ont le mérite de favoriser la croissance économique de la presse française. C’est ainsi que de grandes causes s’invitent autour d’une simple caricature. N’y a-t-il pas démesure ou disproportion quelque part ?

Pour Olivier Besancenot (NPA), cette caricature « participe à cette agitation démagogique, politique des tensions et de diversion » et « participe à l’imbécilité réactionnaire du choc des civilisations ».

Pour Jean-François Copé (UMP), il s’agit « d’une provocation qui peut conduire à des violences inexcusables, qui peuvent avoir entre-temps des conséquences terribles. »

Pour l’eurodéputé Daniel Cohn-Bendit, l’équipe de Charlie hebdo se compose simplement de « cons », déclarant qu’ils « sont masos surtout », et précisant que lorsqu’on est « sur une poudrière, on a le droit de réfléchir trente secondes si on prend son allumette et si on allume ».

Pour Jean-Louis Borloo (UDI), François Fillon (UMP), Rama Yade (UDI), et Pascal-Eric Lalmy (PRG), Marine Le Pen (FN), entre de nombreux autres, cette polémique s’associe à la grande cause de la liberté d’expression et prennent la défense de la caricature.

Pour Pierre Laurent (PCF) et Bruno Le Roux (PS), ce dessin est l’occasion de rappeler que le blasphème n’existe plus depuis longtemps dans notre pays. Bruno Le Roux de préciser que « la laïcité fait obstacle au retour du blasphème.

En bref, entre choc de civilisation, violences inexcusables, conséquences terribles, liberté d’expression, blasphème et laïcité, les politiciens n’arrêtent pas de commenter ce simple dessin. Rappelons quand même qu’entre la représentation de la chose et la chose elle-même, il vaut mieux s’essayer à comprendre la chose. Vous connaissez tous l’histoire de celui à qui on montre du doigt la direction et ne fait que regarder le doigt

A propos de l'auteur

La Rédaction