Il y a diverses façons de cacher les évidences d’un crime, notamment de la mort d’une personne. Parmi les plus classiques dans les films il y a l’acide comme dans Nikita ou le fait de jeter le corps à la mer. Mais la réalité permet de bien meilleurs scénarios.
Surtout quand on est restaurateur et qu’on a une grande cuisine à disposition.
David Viens, 49 ans, aurait, selon ce qu’il a raconté à la police et à diverses autres personnes, ficelé sa femme avec du scotch. Mais le lendemain il l’aurait retrouvée morte et aurait paniqué. Une panique mêlée d’un grand sang-froid tout de même.
La raison de ce ficelage aurait été l’addiction à la drogue et à l’alcool dont sa femme était victime. C’est pour la protéger qu’il l’aurait ficelée. Ce qui conforte légèrement sa déclaration que la mort de sa femme était accidentelle.
Mais la suite des événements tend tout de même à contredire ce côté accidentel.
Car si la mort était accidentelle, un simple appel de la police aurait suffi quitte à risquer peut-être un peu de prison pour maltraitance et non assistance. Mais David Viens a agit bien autrement.
Fort de ses compétences de restaurateur, il a décidé de faire cuire sa femme durant « quatre jours » puis l’a laissée « refroidir » et l’a « réduite en bouillie ». Il semblerait qu’il n’a pas mangé cette délicatesse gastronomique préférant la jeter à la poubelle.
Le corps n’a jamais été retrouvé, sans doute quelque chien errant en a fait son quatre heures.
Les faits se sont déroulés en 2009 mais David Viens ne connaîtra son jugement que le 27 novembre prochain à la suite d’une grande bataille judiciaire qui, notamment, a joué en sa faveur quand les jurés ont refusé d’accuser l’homme pour « meurtre au premier degré » comme demandé par la procureure.
De ce fait, il risque jusqu’à 15 ans de prison qu’il pourrait ne pas faire : l’homme est aujourd’hui en chaise roulante à cause d’une tentative de suicide commise l’année dernière en se jetant d’une falaise de 25 mètre. Preuve qu’il est meilleur restaurateur que Base-Jumper.