Kim Dotcom est de retour et c’est bien pour vous jouer un mauvais tour, messieurs les ayants droit. Car le nouveau service de téléchargement, installé dans le Cloud, est quasiment inviolable au niveau juridique. Kim Dotcom a bien appris de ses erreurs.
Baser un site de téléchargement sous l’auspice de la charte de l’ONU, fallait y penser !
Mega est donc le phœnix qui renaît des cendres de Megaupload : partage, téléchargement, upload. Tout y est. Et même plus que ça. Car Dotcom a pris toutes les mesures nécessaires pour rendre la vie dure aux autorités.
La charte de l’ONU autorise le chiffrement des données ? très bien : chiffrons toutes les données présentes dans le Cloud. Téléchargez un fichier sans la clé de chiffrement et vous n’obtiendrez rien de rien.
Autant dire que vérifier la légalité ou l’illégalité d’un fichier devient quasiment impossible à moins de n’être le propriétaire du fichier même. Une clé dont personne de la société n’aura connaissance, seulement les utilisateurs. Pourquoi ? simple :
« Si les serveurs sont perdus, si un gouvernement débarque dans un data center et les viole, si quelqu’un hacke le serveur ou le vole, cela ne lui donnera rien. (…) Tout ce qui est uploadé sur le site deviendra fermé et privé sans la clé ».
Pire que ça : ce chiffrement permet à Mega de donner accès à tout les fichiers à n’importe qu’elle société. De toute manière, ils n’en tireront rien. Mais ils ne pourront pas dire « vous ne nous avez pas donner l’accès, vous êtes un pirate ! » ah, ça non !
Et si jamais le cas échéant un ayant droit réussi à prouver, après avoir téléchargé, décrypter et vérifié le contenu d’un fichier, que celui-ci est un fichier illégal, pas de problèmes : Mega effacera le fichier en question de ses hébergeurs. Vous voyez ? Mega est ce qu’il y a de plus clean.
Kim Dotcom a tout de même voulu préciser un point fondamental : Mega n’est pas « un doigt d’honneur géant à Hollywood et au Département de la Justice américain » ! Non, pas vraiment… on dirait plutôt une grimace de gamin faite à un prof derrière l’impunité d’une vitre blindée.