Les prix remportés par les professionnels du jeu vidéo leur permettent d’avoir un train de vie confortable mais qu’en est-il à la sortie du circuit ?
Les pro-gamers en question.
Le lancement de l’Electronic Sport World Cup à Paris ce 30 octobre où les meilleures équipes de gamers s’affrontent est l’occasion de se questionner : quelle conversion pour un joueur professionnel ?
S’ils gagnent très bien leur vie lorsqu’ils sont au sommet de leur gloire –à l’instar des « Taipei Assassins », les sept membres d’un groupe Taïwanais qui ont remportés un million de dollars au début du mois lors du championnat du monde de « League of Legends »- que deviennent-ils lorsqu’ils cessent soudainement de jouer ?
La carrière de ces professionnels du jeu est courte et bien souvent, ils n’ont d’autres choix que de s’orienter vers un autre secteur d’activité. Il est une histoire fameuse à ce propos : celle de Tseng Jeng-Cheng qui, en 2003, a amassé en quelques mois plus de 70 000 dollars avant de perdre pied et d’enchaîner les contre-performances. Il a fini par pointer au chômage sans avoir de réelles perspectives d’avenir.
Il faut savoir que le joueur professionnel est assimilable à l’athlète de haut niveau tant les heures d’entraînement s’accumulent. Des exercices intensifs qui ne laissent peu ou pas de place aux études. Dans ces conditions, les joueurs n’ont d’autres options que la victoire et lorsqu’ils échouent, ils sont dans l’impasse et ne peuvent rebondir.
Le ministre de l’éducation de Taïwan prévoit à cet effet de créer une filière universitaire pour les joueurs professionnels de jeux vidéos afin qu’ils puissent combiner travail et études.