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UMP : suspicion de fraudes dans la circonscription d’Eric Ciotti

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Lundi dans l’après-midi, l’imbroglio régnait toujours à l’UMP où il était encore impossible de déterminer qui de François Fillon ou de Jean-François Copé prendra la tête de l’UMP. Si les deux candidats affirment avoir remporté l’élection, les soupçons de fraudes s’accumulent.

C’est la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE) interne à l’UMP qui est chargée de recompter les bulletins. Depuis hier soir, elle doit vérifier département par département les résultats du scrutin afin de pouvoir les valider définitivement. Alors que deux tiers des départements ont été examinés, la COCOE devrait annoncer la victoire de l’un des deux candidats dans la soirée.

Trois scénarios sont possibles. Dans le premier cas, la COCOE valide l’ensemble des bureaux de vote et peut donc proclamer le vainqueur. Dans le deuxième, elle annonce les résultats après avoir exclue les bureaux où des irrégularités ont été relevées. Et des irrégularités, il y en a, particuliérement dans la circonscription d’Eric Ciotti, un proche de François Hollande.

L’UMP a ainsi décelé une anomalie arithmétique sur 128 bulletins dans un bureau de vote de la ville de Nice, dans la circonscription électorale d’Eric Ciotti, proche de François Fillon. Dans le bureau de vote de cette très grosse fédération UMP, il y aurait 128 enveloppes de vote de plus que le nombre de signature sur les cahiers d’émargement. Pour l’assesseur copéiste, « 128 signatures de décalage, c’est pas normal, quand on met une enveloppe on signe après ».

Troisième scénario, la Commission des recours prendra le relais si les contestations restent. Neuf membres nommés par le Conseil national de l’UMP devront alors trancher, un scénario que l’UMP veut éviter.

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La Rédaction