LE 8 novembre dernier, Taylor Salvatore, grande fan du groupe One direction, et twitteuse avertie a annoncé son suicide sur le site alors qu’elle venait d’avaler une boite de pilules : « j’ai finalement trouvé une boîte pleine de pilules (…) je les ai ingurgitées et j’ai le ventre vie donc ça devrait me tuer ».
On pourrait penser le contraire mais ce groupe de jeunes adolescents, ou plutôt ses fans, peut apparemment sauver des vies.
Alors qu’elle venait d’annoncer son suicide sur Twitter (étrange façon d’en finir), ses followers, eux aussi grand fan des One direction, ont lancé le hashtag #prayforTaylor qui a rapidement fait le tour du monde et qui a amené des fans qui la connaissait dans la vie de tout les jours à prévenir sa famille.
La jeune fille aurait appris plus tôt dans la journée qu’elle ne pourrait pas assister au concert de son groupe favoris, elle a alors tweeté qu’elle était finis, pour ensuite écrire « personne ne me retweete et cela me rend triste ». Une fois à l’hôpital, elle a tenu à twitter une photo d’elle dans son lit d’hôpital, certainement pour rassurer ses followers mais aussi pour faire taire les suspicieux qui l’accusaient de faire semblant.
Taylor est atteinte de misophonie, une maladie neurologique qui se traduit par une haine des sons. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, la musique des One direction est un des seuls sons qu’elle supporte. Cela soulève une question : faut-il être malade pour aimer ce groupe ?