Une récente étude publiée dans la Revue Américaine de Sociologie révèle que les hommes mariés s’attelant plus souvent aux tâches ménagères ont moins de rapports sexuels.
A priori, toutes les études sont bonnes pour permettre à l’homme d’en faire le moins possible dans le foyer.
7002 personnes ont participé à l’étude intitulée « Les couples dans lesquels l’homme participe davantage aux tâches traditionnellement dévolues aux femmes font état d’un nombre moins grand de rapports sexuels » et publiée dans la Revue Américaine de Sociologie.
Les recherches qui ont essentiellement concerné des couples américains hétérosexuels se veulent plus précises : il n’est pas dit que l’homme marié ne doit faire aucune tâche ménagère à la maison s’il veut avoir plus de rapports sexuels mais plutôt qu’il doit effectuer les corvées correspondant à son genre.
Il s’agirait donc de converser les clivages sociaux propre aux genres pour que la vie sexuelle de l’homme demeure épanouie selon les chercheurs: « les couples dans lesquels l’homme participe davantage à des tâches traditionnellement considérées comme masculines font état de rapports sexuels plus fréquents ». Les « rôles sociaux [sont importants] pour la fréquence des rapports sexuels dans les mariages hétérosexuels. Les couples dans lesquels les hommes participent plus aux tâches ménagères généralement faites par les femmes déclarent avoir moins souvent de rapports sexuels »
Cette étude met en évidence une tendance encore latente mais bien présente, à savoir la disparition progressive des genres au profit d’une homogénéisation des individus constituant le couple.