Mardi 19 mars, la Chambre des communes du Royaume-Uni a donné son accord à l’énergéticien français EDF pour la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR sur le site d’Hinkley Point.
Cette nouvelle centrale sera la troisième installée sur le site d’Hinkley Pont (Hinkley Point C). Elle sera donc composée de deux réacteurs EPR, pour une puissance totale de 3.260 mégawatts, ce qui devrait permettre de fournir pendant 60 ans près de 7% de la consommation électrique de la Grande-Bretagne.
Le ministère britannique de l’Energie et du changement climatique a publié un communiqué sur cette décision, en expliquant que « le permis de construire a été accordé aujourd’hui pour la construction de la première nouvelle centrale nucléaire au Royaume-Uni depuis 1995 ».
Le chantier de construction de cette centrale devrait permettre de faire travailler près de 25000 personnes et 900 salariés seront ensuite embauchés pour l’exploitation du site.
Vincent de Rivaz, le Directeur Général de la filiale d’EDF en Grande-Bretagne, EDF Energy, s’est réjoui de cette nouvelle. « Cette décision offre une grande opportunité de fournir des avantages énormes au Royaume-Uni en termes d’emplois, de compétences, de réduction des émissions de carbone et de sécurité énergétique future. Nous sommes prêts à livrer alors qu’une immense chaîne d’approvisionnement se tient prêt », a-t-il déclaré.
Le groupe public français est également revenu sur la décision de la Chambre des communes dans un communiqué où il est précisé que « la décision d’accorder à EDF Energy l’accord pour construire une nouvelle centrale nucléaire à Hinkley Point est la concrétisation de 3 années de consultation avec les collectivités et une année plein d’études par le UK Planning Inspectorate ».