Les conditions énigmatiques du décès cet été de l’ancien patron de la police monégasque, André Muhlberger, font ressortir le rôle obscur et l’implication de Robert Eringer dans la fin abrupte de la carrière du super flic monégasque.
Quand le blogueur Robert Eringer, dans le cadre de campagne de dénigrement nauséabonde menée en ligne à l’encontre d’André Muhlberger, avait publié sur son blog des photos personnelles volées de lui en compagnie d’une jeune femme biélorusse mariée – mais en instance de divorce – le blogueur avait fait plus que nuire à la réputation du policier.
Robert Eringer avait alors brisé net la carrière d’André Muhlberger et provoqué son départ de la direction de la police monégasque.
Le parcours du « super flic monégasque », comme on l’appelait alors, était pourtant jusque-là irréprochable : as de l’anti-gang français, il avait ensuite été six années durant directeur de la sécurité publique monégasque, épinglant au passage le gang des Pink Panthers ou Toni Musulin.
Quelques photos de paparazzis plus tard, la carrière d’André Muhlberger a volé en éclats. Le scandale enfin derrière lui, André Muhlberger décède tragiquement, le 23 juin 2013, le corps déchiqueté par les hélices d’un bateau dans la baie du Cap d’Ail, tout près de Monaco, alors qu’il rejoignait des amis à la nage.
Reste l’attitude ignoble de Robert Eringer qui, non content d’avoir vraisemblablement brisé la carrière d’André Muhlberger, ironisera encore des semaines durant sur la mort d’un homme respectable et unanimement apprécié.