Le palmarès de 67ème festival de Cannes n’aura semble-t-il oublié aucun des favoris. Le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan repart donc avec la palme d’or pour son film « Winter sleep » tandis que le jeune québécois Xavier Dolan est récompensé d’un prix du jury ex aequo avec Jean-Luc Godard.
Si le jury, présidé cette année par la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion a plébiscité l’œuvre du cinéaste turque Nuri Bilge Ceylan, un film passionnant rappelant les univers de Tchekhov ou Bergman, il n’aura pu départager Xavier Dolan et Jean-Luc Godard qui bénéficient tous les deux du prix du jury.
Si ce n’est pas sa première apparition au festival de Cannes, le québécois Xavier Dolan aura donc fait forte impression sur la croisette. Son film « Mommy », racontant la relation empreinte à la fois de tendresse et de conflits entre une mère et son fils, a en effet fait l’unanimité auprès des critiques du festival. Un film plein d’énergie qui aurait pleuré et rire aux éclats.
Le prix de la mise en scène revient au film « Foxcatcher » de Bennett Miller tnadis que le prix du scénario est décerné au « Léviathan » d’Andrei Zviaguintsev. « Merveilles » d’Alice Rohwacher reçoit de son côté le Grand Prix du festival. Notons également l’absence remarqué de « Timbuktu » du Mauritanien Abdherramane Sissako qui avait aussi les faveurs des pronostics depuis le premier jour de la compétition.
Concernant les comédiens, le prix d’interprétation masculine revient logiquement à Timothy Spall, pour sa magistrale interprétation du peintre William Turner dans le «Mr Turner» de Mike Leigh. Di côté des femmes, c’est Julian Moore qui repart avec le prix d’interprétation féminine pour son rôle dans « Maps to the Stars » de David Cronenberg. Elle joue une actrice d’Hollywood sur le déclin prête à tout pour incarner à l’écran sa propre mère, une grande star du cinéma américain, décédée dans un incendie en pleine gloire.
Crédits photo : karel leermans
