Selon une étude de l’American Heart Association, les comportements agressifs, les symptômes dépressifs ou le stress chronique augmenteraient de manière significative le risque d’attaque cérébrale. Une bonne raison pour mieux contrôler ses nerfs.
Ainsi, l’étude de l’American Heart Association publiée le jeudi 10 juillet dernier dans le journal Stroke, rend compte d’une enquête menée auprès de 6700 adultes âgés entre 45 et 84 ans et concernant principalement leur état de stress sur une période de onze années. Les sondés ont dû pour cela répondre de manière régulière à des questions portant sur leurs comportements, leurs symptômes dépressifs, leur colère ou leur agressivité. Agressivité qui a par la suite était mis en relation avec leur degré de cynisme vis-à-vis des autres.
Et les conclusions sont sans appel. L’étude démontre en effet que les personnes montrant les taux les plus élevés en termes d’agressivité risquent deux fois plus d’avoir une attaque cérébrale ou un accident ischémique transitoire (AIT). De même les sujets qui présentent des taux élevés en matière de symptômes dépressifs augmentent de 86 % le risque d’avoir une attaque cérébrale ou un AIT tandis que les gens stressés de façon chronique ont un risque 59% plus élevé d’être victimes de ces attaques.
Comme le souligne Susan Everson-Rose, professeur de médecine associée à l’université du Minnesota à Minneapolis et co-auteure de l’étude, « on se concentre tellement sur les facteurs traditionnels de risque (le niveau de cholestérol, la pression sanguine, la cigarette etc), et ils sont tous très importants, mais une étude comme celle-là montre que les facteurs psychologiques sont également importants ».
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