Selon le quotidien britannique The Guardian, le FBI s’inquièterait des possibilités offertes aux individus mal intentionnés par les futurs véhicules autonomes telles que la Google car. Sans chauffeur, ces voitures pourraient ainsi être utilisées comme « armes létales » ou faciliter la fuite lors des tentatives d’arrestations.
S’il faudra certainement attendre encore quelques années avant de voir circuler sur nos routes les voitures autonomes, ces futurs véhicules commencent tout de même à préoccuper le FBI américain. En effet, selon un rapport interne que s’est procuré le quotidien britannique The Guardian, le FBI estime que ces nouvelles voitures sans conducteurs vont révolutionner les « poursuites à hautes vitesse » entre policiers et délinquants. De plus, suréquipés en nouvelles technologies GPS et caméras, ces véhicules pourraient directement être utilisés comme armes létales.
Selon les prévisions, ces véhicules devraient arriver sur les marchés américain et européen d’ici cinq à sept ans. Toutefois, sans évoquer les risques qui préoccupent le FBI, ces véhicules vont entrainer des modifications dans la gestion de la circulation traditionnelle. L’automatisation de l’automobile pose en effet la question de sa sûreté comme le souligne Gérard Le Lann, directeur de recherche à l’institut national de recherche en infirmatique et automatique (Inria) : « pour se développer, ces véhicules automatisés devront toutefois démontrer leur sûreté et leur innocuité vis-à-vis des usagers de la route ».
Dans ce cadre, il sera bon d’établir qui sera responsable en cas d’accident avec une voiture autonome et de modifier la législation en matière de sécurité routière qui prévoit que tout conducteur doit constamment avoir le contrôle de son véhicule.
Crédits photo : Steve Jurvetson