L’exécution de l’otage français au Moyen Orient renforce la nécessité de combattre l’islam radical. Pourtant au-delà des actes de barbarie surmédiatisés par le daech, c’est surtout la situation des chrétiens d’Orient qui est préoccupante. Afin d’apporter des solutions à ces populations opprimées, Valérie Pécresse et Valérie Besse viennent de lancer un groupe d’études à l’Assemblée nationale. Une initiative saluée par la société civile et qui contraste avec l’inaction du chef de l’Etat…
Actuellement, le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés estime que « 20.000 à 30.000 personnes sont bloquées sans eau, sans nourriture et sans abri » en Irak. Au total, des centaines de milliers de personnes auraient été déplacées depuis le début du conflit dans les zones tribales. Face à la gravité de la situation, le président François Hollande se retrouve sans réponse.
Devant l’inaction du chef de l’Etat en charge de la politique extérieure de la France, la députée Valérie Pécresse a souhaité rassembler les parlementaires pour travailler à l’élaboration d’une stratégie. Lancé le 17 septembre dernier, le groupe d’étude auditionnera Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian mais aussi Christos Stylianides, le nouveau commissaire européen en charge de l’aide humanitaire et de la gestion des crises, pour organiser « une action diplomatique urgente ».
Au-delà de la sphère politique, c’est bien toute la société civile qui soutient la détermination de l’élue des Yvelines. L’ancienne ministre considère que « c’est le rôle universel de la France de défendre toutes les minorités persécutées dans le monde » et compte mobiliser tous les Français en lançant un appel aux dons en faveur des associations humanitaires…
