Bernard Petit, le directeur du « 36 » a été en garde à vue, soupçonné de fuite. En effet, depuis qu’il a été à la tête de la PJ parisienne, différentes affaires ont été classées sans précédent.
Il y a un mois, suite à la libération des otages des attentats aux portes de Vincennes, Bernard Petit n’a pas réussi son émotion. Quelques minutes avant, le directeur de la PJ parisienne a annoncé « j’en prends la responsabilité » des risques dit-il à Bernard Cazeneuve. La brigade de recherche et d’intervention était très efficace.
Le patron du 36, quai des Orfèvres est soupçonné de violation du secret de l’instruction, il y a quelques jours. Le vent a réellement tourné pour Bernard Petit. S’il a été félicité pour le succès des opérations des attentats, il se retrouve actuellement au milieu d’une affaire un peu spéciale, au moment les Français commencent à montrer leur soutien à leur police. Mis en examen pour « violation du secret de l’instruction », « d’entrave aux déroulements des investigations », il a été suspendu de ses fonctions et se trouve sous contrôle judiciaire.
Il est également soupçonné d’avoir donné des renseignements à un ancien préfet Christian Prouteau par un intermédiaire concernant les investigations menées à son encontre. L’avocate de Bernard Petit, Anne-Laure Compoint a déclaré que le parton du 36 n’accepte pas es fait qui lui sont reprochés. Sauf que sa carrière pourrait bien prendre fin car il pourrait être mis à la retraite d’office.
Manuel Valls lui aime son efficacité et sa discrétion. À son arrivée à la tête du « 36 », Bernard Petit avait déjà gagné la confiance de Manuel Valls qui était à l’époque, ministre de l’Intérieur. Bernard Petit avant été chez la Direction centrale de la police judiciaire, rivale du « 36 », où il avait travaillé sur différente affaire sensible. Manuels Valls craignait les fuites en direction des réseaux policiers de Nicolas Sarkozy, félicite la discrétion et la loyauté de Bernard Petit.
Cette entente entre Valls et Bernard Petit a créé des commentaires chez les sarkozystes. Quand Sarkozy a été mis en garde à vue, il n’a pas hésité à déclarer que Bernard Petit est le responsable de ses ennuis.
L’hebdomadaire « Valeurs actuelles » l’accuse même d’appartenir à un « cabinet noir aux ordres de l’Élysée ».
Depuis son entrée au Quai des Orfèvres, Bernard Petit était déjà face à différentes affaires assez sensibles. En avril, des homes de la BRI ont étaient soupçonnés de viol sur une touriste canadienne. En juillet, 52 kilos de cocaïne ont été dérobés dans la salle des scellés de la brigade. Le directeur de la PJ a été accusé d’avoir violé le secret de l’instruction lors d’une affaire de trafic de permis de séjour.