La Grèce avait rendu la liste des reformes demandé par ses créancier, après avoir étudié scrupuleusement cette liste, la zone euro à donner son aval. C’est le vice-président de la commission l’Eurogroupe, Valdis Dombrovskis qui avait publié cet accord des ministres des Finances de la zone euro sur Twitter. Cette aval donnera a une Grèce déjà asphyxié par ses dettes un peu d’air jusqu’en été.
Tout a été très vite, de la présentation de la liste jusqu’à la décision de la commission. La décision a été prise « après une téléconférence de l’Eurogroupe » portant sur l’étude des listes de réforme présentée par la Grèce « les procédures national pour l’extension du programme grec peuvent commencer » a publié Valdis Dombrovskis sur le réseau social.
Une heure, c’était le temps nécessaire aux ministres des Finances de l’eurogroupe pour donner leur feu vert, après une série d’aval donnée par les créanciers du pays (UE,BCE,FMI) dans la matinée du mardi.
Cette liste n’était plus une surprise pour les créanciers de la Grèce car elle était réalisée étroitement avec le nouveau gouvernement de Siryza, ce qui avait permis à des « échanges constructifs » a ajouté M. Dombrovkis. Athènes avait pris la bonne résolution en ne restant pas sur sa position, à vouloir à tout prix supprimer sa dette.
Certains promesses électorales de Syriza devront attendre, le gouvernement n’avait jusqu’ici confirmer ni le calendrier 2016, ni les 751 euro de salaires minimum tant proclamé lors des propagandes.
Cette liste était une des conditions imposées par l’Eurogroupe pour que la Grèce puisse obtenir la prolongation de quatre mois d’assistance financière. Malgré cette aval Christine Lagarde, Directrice du FMI demande a Athènes de fournir plus de détail et d’assurance pour la poursuite de ses programmes de reformes.
Cependant, Pierre Moscovici , commissaire européen aux Affaire économique avait affirmé que « L’accord de l’Eurogroupe ne veux pas dire approbation des réformes » , « Nous avons approuvé l’approche (…) nous avons évité une crise mais beaucoup de défis demeurent » ; a-t-il ajouté.