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Une île de plus pour la Chine

Par Pascal

Tout le monde sait que la Chine se développe particulièrement rapidement. La dernière nouveauté de Pékin, est une île construite de toutes pièces dans une zone stratégique et au trafic très dense. Les pays voisins n’apprécient pas vraiment.

Vous prenez quelques rochers dans l’archipel des Spratleys en mer de Chine méridionale, appelé le Fiery Cross. Vous attendez 6 mois et le voilà devenu Yongshu qui s’étend maintenant sur 3 km de long et 300 m de large. Le but officiel de ce changement est d’améliorer la vie des soldats en poste. Étrange, puisque pour l’instant  l’île est pratiquement inhabitée.

Plus sérieusement, la Chine veut y implanter une base aérienne et navale. Grâce à cette île,  la Chine pourra prétendre aux richesses des fonds de la mer de Chine méridionale où se trouvent 13,4 des réserves mondiales de pétrole et de gaz naturel. Il s’agit aussi,  d’un accès au Pacifique où le trafic maritime est le plus dense au monde.

La Chine n’est pas la seule à s’intéresser à cette zone, le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, Taïwan et le Brunei ont déjà des avant-postes militaires et des petites pistes aériennes. Ce qui surprend dans le cas de la Chine, c’est surtout la rapidité et les moyens de la mise en place. Le récif de Yongshu est en voie de devenir une grande île qui peut déséquilibrer la stabilité régionale fragile.

Crédit photo : Trong Khiem Nguyen

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Pascal