Michelle Bachelet, la présidente du Chili a déclaré mercredi dernier qu’elle avait demandé la démission en bloc du gouvernement et que la composition du nouveau gouvernement sera rendue publique dans les 72 heures.
« J’ai demandé à tous mes ministres de démissionner. Je vais prendre 72 heures pour savoir qui reste et qui part », a annoncé Mme Bachelet, pendant une interview pour le journal d’information de la chaîne de télévision Canal 13.
« C’est le moment de procéder à un changement de gouvernement », a expliqué Mme Bachelet, et ce, 14 mois après son arrivée à la présidence du Chili au même moment où elle devait faire face aux conséquences d’un scandale de spéculation immobilière impliquant son fils Sebastian Davalos.
Elle avait lâché l’annonce inattendue au milieu d’interview pour essayer de trouver une solution à la crise politique provoquée par l’affaire qui impliquait son fils et sa belle-fille Natalia Compagnon.
Une autre affaire qui touche l’opposition de droite concernant un éventuel financement illégal de campagnes électorales qui impliquait le groupe Penta, l’un de plus importants groupes financiers à Chili, ainsi que la compagnie cholique et minière chilienne Soquimich, sous la direction d’un ex-gendre de l’ex dictateur Augusto Pinochet. En effet, l’enquête a révélé des noms des membres de l’équipe Bachelet.
Face à ces différentes affaires, la population chilienne affiche une grande méfiance envers l’intégrité de la présidente. Sa population a d’ailleurs pris un coup puisqu’elle ne bénéficie plus que 31 % d’opinions favorables actuellement.
crédit photo: Comando Michelle Bachelet/Wikipédia