Cette mise en examen entre dans le cadre d’une enquête concernant le financement des campagnes du Front national a découvert l’AFP par l’intermédiaire d’une source proche du dossier.
JEANNE, le microparti de Marine Le Pen est une structure dont l’extrême droite avait utilisé durant les campagnes, est mise en examen pour avoir accepté par un parti politique un financement venant d’une personne morale et pour escroqueries pendant les législatives de 2012, selon toujours la même source
Ce sont les juges financiers parisiens Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi qui seront en charge de l’enquête. L’enquête concerne le financement des campagnes présidentielles et législatives de 2012 qui cible le FN, Jeanne et la société Riwal qui prend en charge la réalisation de nombreux document de propagande du parti d’extrême droite. Dirigée par Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen, Jeanne aurait accepté un financement illicite.
Jeanne a tenu un rôle capital dans les législatives en octroyant des fonds aux candidats frontistes et leur donnant des kits électoraux conçu par Riwal.
Les enquêteurs pensent qu’avec ce système, Riwal aurait effectué des surfacturations au préjudice de l’État prend en charge le remboursement des frais de campagne. Frédéric Chatillon et la société Riwal ont été mis en examen pour escroquerie et pour financement illégal de parti politique.
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