Une offre d’emploi assez étrange a été publiée par le gouvernement saoudien ce mardi. En effet, le gouvernent de l’Arabie Saoudite avait publié une offre de recrutement de huit coupeurs de tête pour prendre en charge la décapitation des condamnés à mort dans l’État.
Le gouvernement n’exige aucune qualification ni d’expérience. L’emploi consiste à « exécuter les condamnés à mort » d’après l’offre d’emploi publiée sur le ministère du Service Public.
Les futurs coupeurs de tête pratiqueront également « des amputations » sur des condamnées de vol. La publication de l’annonce de recrutement tombe au même moment, le nombre de condamnations pour viol, meurtre, apostasie, vol à main armée et trafic de drogue sont soumis, à la peine capitale afin de respecter une version rigoriste de la charia. L’exécution se fait souvent par décapitation sur la place publique.
L’offre d’emploi survient quatre mois après l’arrivée au trône du roi Salman. Le roi n’a pas encore évoqué la réforme du secteur judiciaire, où les juges ont un grand pouvoir de décision. Mais la nomination des nouveaux juges pourra faire accélérer le rythme des exécutions selon les diplomates.
Le pays avait déjà rencontré une pénurie de bourreaux en 2013. Il n’y avait que quatre bourreaux en activité à l’époque. D’après le New York Times, un comité interministériel avait été mis en place « en raison de la rareté des exécuteurs et de leur absence dans certaines régions ».
Amnesty International ne cache pas son inquiétude concernant le nombre de décapitations pour trafic de drogue dans le pays. Elle représente près de la moitié des exécutions en Arabie depuis le début de l’année. D’après les recensements de Human Rights Watchs sur se basant sur les déclarations du gouvernement d’Arabie Saoudite, pas moins de 80 personnes ont exécuté depuis le début de l’année.
crédit photo: Saudiarab/wikipédia