Le Pentagone a annoncé de mercredi 27 mai l’expédition par erreur de bacilles actifs de la maladie du charbon par erreur par un laboratoire militaire américain. Il serait possible d’utiliser cette bactérie comme une arme bactériologique.
De l’anthrax a été envoyé par erreur à différents laboratoires américains. Les bactéries se trouvaient dans un lot préalablement irradié qui devait tuer les bacilles actifs. La bacille peut infecter l’homme et les animaux et a une forte résistance même dans la nature.
Si a priori, cela ne représente pas de danger, il faut quand même un traitement par précaution de quatre employés de trois sociétés différentes selon le Pentagone. C’était le laboratoire du Maryland dans l’est qui avait découvert les bacilles actifs le 22 mai dernier a lancer une alerte aux autorités.
Des laboratoires de Californie en Virginie, Delaware, New Jersey, New York, le Wisconsin, le Texas et le Tennessee pourront recevoir ces échantillons. Aucune confirmation n’a été faite par le Pentagone sur la possibilité de la présence de bacilles vivants dans les échantillons envoyés par erreur.
D’après le porte-parole du Pentagone, le colonel Steven Warren, « il n’y a pas de risque identifié pour le public, et il n’y a pas de cas confirmé ou suspecté de contamination ».
Un autre laboratoire militaire se trouvant sur la base aérienne d’Orsan en Corée du Sud serait également concerné par cette expédition. D’après les informations de l’armée « 22 militaire ont peut-être été exposées » pendant un entraînement.
Le centre d’essai Dugway dans l’Utah, à l’origine de l’erreur investie actuellement dans un programme de recherche militaire qui consiste à concevoir des tests de détection des menaces biologiques qui pourraient être utilisés sur le terrain selon le porte-parole du Pentagone.
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