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Les députés vont voter d’autres mesures d’austérité

Un nouveau défi se présente à Alexis Tsipras. Il doit empêcher l’érosion de sa majorité pendant le vote du second train de réformes demandé par les créanciers, la condition qui permettra la relance des négociations pour l’obtention d’un nouveau plan d’aide.

Il est sûr que le texte qui concerne la réforme de la justice civile et la transposition d’une directive européenne sur les banques sera adopté par les 300 députés de la Vouli. Le doute se trouve dans l’attitude des députés Syriza, le parti gauche radical du chef du gouvernement. La Commission parlementaire procèdera à l’examen du projet de loi dans la matinée. Un vote à séance publique doit avoir lieu dans la soirée.

Le syndicat des fonctionnaires Adedy et de syndicat PAME ont lancé un appel pour un rassemblement de protestation près du Parlement vers la fin de la journée.

Le premier projet de loi a été voté en urgence mercredi dernier, deux jours suivant la conclusion d’un accord entre la Grèce et ses créations concernant le troisième plan d’aide financière à 229 députés sur 300. Malgré cela, le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras n’avait pas obtenu la majorité absolue et était contraint de compter sur les voix de l’opposition.

D’après l’agence S&P, l’accord avec les créanciers minimise les risques d’une possible sortie de la Grèce de la zone euro, mais le danger d’un « Grexit » reste néanmoins « élevé ».

Le premier ministre a affiché une grande fermeté envers les contestataires de son parti. « Je lis des déclarations héroïques, mais il n’y a aucune proposition alternative » a- t- il déclarer, d’après une source gouvernementale. Il a effectué un remaniement en éliminant les ministres qui ne voulaient pas valider les premières mesures de l’accord avec les partenaires de la zone euro qui part à contre-courant de toutes les promesses faites par Syriza aux électeurs en janvier.

crédit photo: ΠΑΣΟΚ

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Stephanie Dumont